Portrait du Volontaire international de la Francophonie à 2IF

Le 2 juin 2020

Jonas Fursy AKE, Volontaire international de la Francophonie (VIF), occupe la fonction de chargé de projet archives au sein de 2IF. Voici son portrait.

Originaire de la Côte d’Ivoire, je suis sélectionné en tant que Volontaire International de la Francophonie (VIF) pour être affecté en France plus précisément à Lyon au poste de chargé de projet archives de la Francophonie à l’Institut International pour la Francophonie (2IF).

Je suis titulaire d’une licence professionnelle en sciences de l’information documentaire et d’un master en gestion des archives. Mon amour pour le travail bien fait, ma soif d’apprendre et de découvrir, m’ont valu plusieurs sélections à des programmes tels Jeunes Leaders Bibliothèques Sans Frontières (BSF) campus et une bourse du Comité Français International Bibliothèques et documentation (CFIBD). Aujourd’hui, je suis très honoré et privilégié d’être un Volontaire International de la Francophonie.

Ma principale motivation pour ce programme est de prime abord la mobilité internationale. Découvrir une autre commune, dans une autre ville et dans un pays que je ne connaissais pas, et relever d’autres défis dans un environnement autre que celui dans lequel j’ai évolué dans ma jeune carrière sont des raisons qui m’ont poussé à candidater pour le volontariat. En plus de cela, j’ai toujours rêvé d’une expérience à l’international, chose que je suis en train de réaliser grâce à l’OIF et 2IF. Et je suis sûr que cette expérience apportera une plus-value à mon parcours professionnel qui boostera certainement ma carrière. Cependant, la nourriture, le climat, les accents de langages représentent plus ou moins des barrières qu’il fallait surmonter pour produire de bons résultats. Comme quoi la mission de VIF n’est pas un long fleuve tranquille mais plutôt une mer avec des vagues déferlantes sur lesquelles il fallait surfer pour répondre aux attentes de sa structure d’accueil sous l’œil vigilant de son référent. L’intégration n’a pas été longue certes, mais elle était parsemée de péripéties qui pimentaient ma mission de Volontaire international.
En gros ma mission de VIF consiste à faire le relais entre ma structure d’accueil, c’est-à-dire 2IF et les différents partenaires du projet CDIF (Centre de Documentation international pour les Francophonies) dont fait partie l’OIF. Le nom du projet est temporaire faut-il souligner. Ce projet vise créer un centre de documentation qui regroupe des documents à valeur historique traitant de tout ce qui concerne la Francophonie en vue de leur valorisation. Par ailleurs, j’interviens dans le traitement des fonds d’archives mis à la disposition de ma structure d’accueil dans le cadre de ce projet. C’est à juste titre que j’ai été à Gagny pour l’opération de tri et de sélection des archives selon des critères bien définis par l’OIF. Les activités que j’ai menées pendant mon mandat m’ont permis non seulement de connaître l’Institut International pour la Francophonie en elle-même, son champ d’action et bien d’autres organisations comme l’Agence Universitaire de la Francophonie, mais aussi d’intégrer dans mes compétences professionnelles de nouvelles connaissances et pratiques notamment dans la gestion de projet comme la rédaction de convention, ou encore la présentation d’une plaquette d’information pour aller à la conquête d’éventuels partenaires. Côté pratiques archivistiques, j’ai appris également comment élaborer une fiche descriptive correspondant aux normes et aussi j’ai participé au transfert des archives à Lyon, une opération que je n’avais jamais réaliser de tout mon parcours professionnel. Et la liste n’est pas exhaustive.

Après ma mission de volontaire, je m’emploierai à me maintenir au niveau international en cherchant à intégrer une organisation internationale. Cela a toujours été mon rêve et je ne veux qu’il reste à cet état parce qu’il est fait pour être réalisé. A l’OIF et à 2IF, je dirai merci et je leur souhaite bonne continuation pour ce programme de Volontariat et surtout merci de m’avoir permis de participer d’une certaine manière au rayonnement de la Francophonie.