Archiver la Francophonie avec Anaïs Boisseau

Le 18 novembre 2020

ARCHIVER LA FRANCOPHONIE

Né d’un partenariat entre l’OIF, l’Institut International pour la Francophonie (2IF) et l’Université Jean Moulin Lyon 3, ce projet d'archivage permet d’assurer la pérennisation des informations relatives à l’OIF afin d’en retracer l’histoire et rendre compte de son activité.
L’archivage, différent du stockage documentaire, permet d’assurer la conservation des documents et données afin de préserver leur contenu. La mise en place d’un service de documentation de la Francophonie contribue au regroupement des sources historiques relatives aux acteurs de la francophonie.
Penser la Francophonie, c’est aussi penser son passé.
L’intérêt de la conservation de tels documents et données n’est pas seulement historique. La valeur primaire de l’archive est juridique et permet de prouver la validité de certaines actions légales, administratives et financières.
Il est donc important, tant pour l'OIF que pour les chercheurs intéressés par les relations avec la Francophonie, d’assurer la meilleure conservation des documents et données.


UNE ARCHIVISTE A L’INSTITUT INTERNATIONAL POUR LA FRANCOPHONIE

Anaïs Boisseau, archiviste, nous a rejoint le 12 octobre 2020 avec pour mission de traiter le fonds de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).
Son travail consiste à collecter les documents et les données de l’OIF, les classer, s’assurer de leur bonne conservation afin de permettre leur communication tout en valorisant les fonds.
Il lui est confié le traitement de plus de six mille boîtes d’archives contenant des formats papier, des éditions, mais aussi des données informatiques et audiovisuelles.


ARCHIVER, UN PROJET D’AVENIR

L’inventaire du contenu de cinq cents boîtes d’archives a déjà pu être réalisé. Lorsque l’ensemble du fonds sera récolé (ou répertorié), le classement des différents dossiers et leurs analyses permettra de retrouver facilement les documents ou données afin d’assurer leur bonne conservation, mais aussi leur bonne communication. Car l’archivage n’est pas que trier des documents. La connaissance des normes de conservation et des droits de communication explique la mention de ces deux activités parmi les missions de l’archiviste.
Lorsque le travail de classement et d’analyse sera terminé, il sera alors possible de communiquer les documents (selon les règles qui y sont relatives). Chercheurs et lecteurs pourront avoir accès à des documents divers, aussi bien sur le fond que sur la forme, afin de s’informer et de penser la Francophonie.